Brigades viticoles : un projet d’insertion pour répondre aux besoins des agriculteurs - 14 avril 2021

C’est sous cette appellation aux accents militaires, qu’a pris naissance le dernier projet du Groupe d’insertion dans le Beaujolais ACTEM, dirigé par Élisabeth Valence. Objectif ? Répondre aux besoins ponctuels mais récurrents des agriculteurs.
Ce nouvel outil d’insertion, tourné vers les besoins de main-d’œuvre qualifiée du secteur de la viticulture, répond à un besoin accru depuis la crise sanitaire.
Élisabeth Valence, qui le dirige, explique : « Les problèmes de recrutement dans l’agriculture ont pris une ampleur nouvelle dès les premières mesures de confinement mises en place en 2020, mais ACTEM était déjà en liaison à ce sujet avec le développeur d’emplois agricoles “Graine d’emplois”. Il nous est apparu, en particulier, des besoins réels de prestations de service, ponctuels mais récurrents, sur un cycle annuel, chez des viticulteurs confrontés en permanence à la problématique de l’entretien de la vigne et de son développement (la taille, tirage des bois, ébourgeonnage, palissage, épamprage, vendanges). » Et d’ajouter : « Cette notion de prestations de service est essentielle dans ce projet car elle se substitue à la classique mise à disposition de personnel auprès des quelque 500 clients d’ACTEM, à charge pour eux d’assurer l’adaptation de ce personnel à leur cadre d’emploi.»

Des équipes de quatre viticulteurs encadrées:
Avec ses partenaires, Élisabeth Valence a donc élaboré puis expérimenté le concept de brigades agricoles.
Des équipes, composées de quatre ouvriers, issus du secteur de l’agriculture, sont formées et encadrées par un chef d’équipe disposant d’une double compétence, sur un plan humain, s’agissant de manager sa brigade et sur un plan technique, afin de superviser de manière autonome les prestations de service demandées par des viticulteurs recherchant un appoint en compétences spécifiques à l’entretien de ses vignes.